j'avais vingt ans.
Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie.
Tout menace de ruine un jeune homme :
l’amour, les idées, la perte de sa famille,
l’entrée parmi les grandes personnes.
Il est dur d’apprendre sa partie dans le monde
Paul Nizan - Aden Arabie
C'est la fin mon amie . C'est la fin d'un monde , ne le voit tu pas qui s’écroule à nos pieds ?
Certains te dirons leur impatience de voir ce monde nouveau de l'intégrer , d'y faire part et d'y agir. Il seront enivré par la "liberté" qu'il offre , cette possibilité enfin d'être acteur de ce monde seul maître à bord .
Mais je ne m'en veux pas, je ne haïrais jamais ce que j'ai si aimé. Nous n'avions pas la même définition du "NOUS", nous n'avions pas le même projet pour ce "NOUS". Je me libère de la culpabilité de ne pas en faire assez, tous en faisant toujours plus, et ne rien recevoir en retour.
Et pardonne moi de cette tentation d’être heureux, et depuis j'ai su que s'était le meilleur moyen de se détruire. Pardonne moi j'ai cru reconnaître dans cette pléthore d'atomes crochue, ce surprenant alignement de planète un motif d'espoir. Je me suis berné en répétant sans cesse que si cela ne marchait pas rien ne peut marcher ni avoir un sens.
Je croyais que le bonheur viendrait tous seul comme un grand. Alors Naïf sans doute, je nous nous fantasmais oubliant notre passé,
L'avenir était notre.
L'avenir était notre.
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