« J'écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu'au plus profond de l'obscurité. » Franz Kafka

lundi 10 décembre 2018

préambule avorté

il est sept heure du matin 
le cœur froid et le vague à l'âme 
premier râle pas de mots le matin
les ombres de la nuit se rappellent à mon chagrin
les volutes fumées étouffent mon brame



Voila que je te reviens d'entre les morts me réfugier entre tes murs , toi qui est pour moi un génie inspirant , un dernier recours , un prophète qui recueille ma confession . Tu m’excusera car je nourrissais de grand projets pour toi , mais tu le sais toutes les initiatives faites dans le dépit n'aboutissent pas.

Ne m'en veut pas de ne pas te conter le récit de ses trois ans passé , multitudes de choses qui s’enfilent sur le chapelet de la vie. Quelque déménagement , de nouveaux compagnons simples et sans prises de tête comme tu sait que je les apprécie. Je sais que tu me croiras pas mais mon cœur ne s'est pas emballé pendant tous ce temps, tu sait qu'il n'y a que les machineries complexes,les esprits errant , les fêlés , les écorchés qui lui arrachent un battements.

je sais que tu est perspicace , le compte n'y est pas il manque toute une année cette dernière année qu'ai je fait ? tu te le demande et tu te doute bien que si je suis la , c'est qu'il a du être riche d'enseignement . tu n'as pas tort le voila qui s'invite jusqu’à briser le calme de ce confessionnal et m'emplis de spleen .

Faisons de cette nuit un préambule  , je reviendrais vers toi dés que j'aurais l’âme en paix.  




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